Stop à l'écocentre de l'île de Nantes

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Les habitants contre l'écocentre de l'île de Nantes !
Nantes Métropole a décidé de contruire un "écocentre" de près de 3 hectares directement sous nos fenêtres. Aucune information, aucune concertation, aucune étude publique sérieuse.

Pas d'inquiétude : ce projet est temporaire pour... 12 ans !

Cet écocentre est en fait une installation industrielle de dépollution des gravats extraits des chantiers de l'Ile de Nantes.

Cette installation industrielle produira énormément de nuisances :

  • émission de particules dangereuses pour la santé

  • nuisances sonores (concassage, criblage de gravats)

  • destruction du paysage

Cette installation industrielle polluante n'a pas sa place au milieu d'un des quartiers les plus densément peuplés de la métropole de Nantes !

Le 19 avril 2023 un prospectus a marqué les habitants de la pointe Ouest de l'île de Nantes : c'est ainsi que nous avons pris connaissance de la mise en place sous nos fenêtres d'un écocentre de près de 3 hectares. Démarrage de l'aménagement du site le mois suivant et de l'activité quelques mois plus tard.

Ecocentre Ile de Nantes vue aérienne

L'activité semble vertueuse : il s'agit de stocker, de traiter et de proposer le ré-emploi sur les nouveaux chantiers des matériaux et autres déblais. La société Brezillon est chargée de l'exploitation pour une durée prévue de 12 ans !


Alertés par quelques indices (présence de capteurs sonores et mesure de la qualité de l'air, absence de consultation, démarrage très rapide des travaux, communication floue et tardive…) les habitants ont échangé et fait des recherches sur ce type d'aménagement.


Vous trouverez sur ce site l'ensemble des arguments qui justifient l'existence de ce collectif. Bien entendu, nous sommes tous d'accord pour promouvoir le recyclage et le ré-emploi des déchets liés aux nouveaux aménagements mais pas à proximité des habitations, sans concertation, sans études des conséquences pour notre santé !

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Le collectif Stop Ecocentre aux journées de l'écosyndicalisme

17 Apr 2024

Samedi 13 avril, le collectif Stop Ecocentre a été invité à tenir une table d'information en marge des journées de l'écosyndicalisme organisées par la CGT.


Cette journée a été l'occasion d'échanger à nouveau avec les représentants d'autres luttes locales, comme celle de Doulon Gohards, pour préserver les dernières terres maraîchères de la métropole nantaise.

https://reporterre.net/A-Nantes-la-bataille-pour-sauver-un-poumon-vert-du-beton.

Comme lors de la réunion publique, cette table d'information a permis de faire découvrir le projet d'écocentre à des usagers et habitants du quartier. 

Au-delà des quelques immeubles du boulevard de la Prairie au Duc qui donneront directement sur l'écocentre, les habitants, les travailleurs et les riverains n'avaient en effet pas reçu le premier document d'information de la Samoa, distribué l'année dernière.

Quelques liens pour en savoir plus sur la démarche éco syndicale de la CGT

  • https://www.ferc-cgt.org/le-seul-changement-le-changement-climatique-pour-un-eco-syndicalisme-de-classe
  • https://ugictcgt.fr/environnement/
  • https://lacgt44.fr/spip.php?article3814

Retour sur la manifestation contre la métropolisation

09 Apr 2024

 

Le 6 avril, plusieurs membres de notre collectif ont participé à la manifestation contre la métropolisation, organisée à Nantes à l’appel d’une soixantaine d’organisations. 

 


 

Lors de cette manifestation, comme lors des réunions préparatoires, nous avons pu constater à quel point nos problématiques se rejoignaient. 

 

Qu’il s’agisse de l’écocentre, de carrières, de sablières, de la construction de nouveaux quartiers sur des terres maraîchères ou d’une nouvelle zone commerciale qui impliquerait la destruction d’un bois, ces projets ont en commun d’être liés à la croissance de la métropole nantaise.

 

Après la manifestation, une table ronde a permis de comparer l'impact sur le vivant de ces aménagements. Sols et nappes phréatiques pollués à Guénémé Penfao, artificialisation dans les quartiers de la Beaujoire et à Doulon Gohards, conséquences sur la santé des usagers de l’île de Nantes qui seront exposés aux polluants et aux particules fines.

 


 

Tous ces projets font l’objet d’une grande opacité, de dissimulations, aucun n’a fait l’objet d’un dialogue citoyen. Certains élus métropolitains d’opposition n’ont aucun souvenir d’avoir vu la moindre délibération, le moindre document sur l’écocentre, alors que Nantes Métropole le préparait depuis 10 ans. 


Partout, ces projets ont également pour objectif de faire baisser le coût de la métropolisation. Sur l’écocentre, le fait de considérer toute l’île de Nantes comme un site unique permet de faire sortir les terres excavées du statut de déchet, et ainsi de ne pas payer les taxes pollueurs payeurs. Les promoteurs immobiliers sont les premiers bénéficiaires de cette manœuvre, qui se fait au détriment des citoyens.

Questionner la politique de la ville

Avec cette manifestation qui nous relie à d’autres collectifs ainsi qu’aux comités locaux des Soulèvements de la Terre, nous voulons dire qu’il est urgent de questionner cette politique de croissance continue de la métropole nantaise et d’autres centres urbains.

 

A l’heure où le vivant et les terres deviennent rares, faut-il encore construire des quartiers de bureaux, des centres commerciaux, artificialiser des zones maraîchères pour installer de nouveaux habitants ?

 

Voulons-nous des paysages urbains à perte de vue ? Des métropoles prêtes à sacrifier leurs propres habitants pour grossir toujours plus ?

Retrouver un dialogue citoyen

Nous voulons que ces questions d’aménagement du territoire redeviennent un sujet politique, qui fasse l’objet d’un dialogue citoyen et transparent, ouvert à la contestation et aux propositions alternatives.

 

Les habitants, qu’ils soient des villes ou des campagnes, ne doivent plus être traités comme une variable d’ajustement ou comme des empêcheurs d’aménager à qui les décideurs cachent les projets.